Et si tu changeais juste un mot… pour changer tout le film ?
Quand on envisage de changer de métier, ou qu’on traverse une période de doute professionnel, le dialogue intérieur devient plus présent que jamais. Cette petite voix qui commente, juge, anticipe ou freine peut devenir un puissant moteur… ou un sérieux frein.
Mais si on commençait par écouter les mots qu’on se dit à soi-même ?
Et si on changeait simplement de vocabulaire pour ouvrir une autre voie ?
Changer de métier ne commence pas forcément par un CV ou une formation.
Parfois, cela commence par un mot.
De la lutte à l’élan
Il y a des phrases qu’on s’est répétées tellement souvent qu’elles finissent par nous définir :
– « Je suis trop vieux pour ça. »
– « Je vais sûrement me planter. »
– « Ce n’est pas pour moi. »
– « Ce n’est pas le bon moment. »
Ces phrases enferment. Elles figent le mouvement intérieur qui précède toute évolution.
Mais en les reformulant, on peut littéralement réorienter notre posture mentale.
Dire « J’ai de l’expérience » au lieu de « Je suis trop vieux », ce n’est pas mentir. C’est reconnaître que ce que tu as vécu peut servir.
Dire « Je me donne une chance » au lieu de « Je vais encore échouer », ce n’est pas de l’auto-persuasion. C’est te rappeler que tu peux agir.
Les mots ont une mémoire
Nos mots façonnent notre perception du monde.
Le cerveau entend ce qu’on lui raconte, et agit en conséquence.
Dire « Je vais essayer », ce n’est pas la même chose que « Je m’engage ».
Dire « C’est formateur » plutôt que « C’est difficile », ce n’est pas nier la réalité, c’est lui donner un sens.
Il ne s’agit pas de positivisme creux ou de se forcer à sourire. Il s’agit d’habiter son langage avec conscience, pour ouvrir un autre champ possible.
La reconversion commence dans le langage intérieur
Un changement professionnel ne se joue pas uniquement à l’extérieur. Il commence dans le regard que tu portes sur toi, tes capacités, ton avenir.
Et ce regard s’exprime à travers des mots, des expressions, des récits.
Reformuler, c’est t’autoriser une autre histoire.
Alors la prochaine fois que tu te surprends à dire « je ne suis pas fait pour ça », pose-toi une question simple :
Et si ce n’était pas vrai ?
Et si c’était juste un mot à changer ?